
On comprendrait que les artistes islandais soient épuisés d’être sans cesse comparés à l’environnement unique de leur pays, mais les clichés ont parfois de solides raisons d’être. Difficile ainsi de s’empêcher de trouver le travail d’Arny Margret incroyablement délicat et atmosphérique, porté par une puissance lyrique profonde comme les eaux d’un fjord du nord de l’Islande, où elle réside, à la surface duquel glissent les icebergs.