Du haut de son âge palindrome (22 ans), elle montre la détermination de celles et ceux qui ne sont pas là par hasard. Fille de l’artiste peintre et performer Olivier de Sagazan, qui lui a « inculqué cette notion que l’art de ne tombe pas du ciel », elle habille de sa voix grave des mots qui le sont tout autant. En équilibre parfait entre tradition d’ici – Brel, Barbara, Aznavour, comme autant de parrains revendiqués – et musiques anglo-saxonnes – option new-wave et electro –, elle sculpte des chansons en clair-obscur aux courbes étourdissantes. Déjà adoubée par Mansfield TYA, Hervé ou Juliette Armanet, qui lui ont offert leur première partie, Zaho vise haut – et les cœurs en particulier.